Évangélisation & Évangile

Quelques exemples de mauvaises pratiques d’évangélisation

Réponse
03.15.2018
  1. Ne pas partager l’évangile du tout. Parce que l’évangélisation signifie partager l’évangile, la manière principale de mal procéder est de ne pas partager l’évangile du tout. Parfois, les gens qui font du travail social pensent qu’en s’occupant des pauvres ou en aidant les opprimés ils « partagent l’évangile sans mots ». Ça n’est pas le cas. Ils pourraient faire des choses merveilleusement gentilles et altruistes pour d’autres, mais l’évangélisation signifie partager avec d’autres le message de Christ.
  2. Tordre le message. L’évangélisation fidèle partage le message dans son entièreté (Ac 20:27), même les vérités impopulaires à propos du péché et du jugement de Dieu.
  3. Enseigner un faux message à sa place. Quelques personnes qui prétendent prêcher l’évangile prêchent en réalité l’exacte opposé avec de graves conséquences pour eux-mêmes et leurs auditeurs (Ga 1:6-9, 2 P 2:1-3).
  4. Présenter l’évangile juste comme une opinion.  C’est une distorsion de l’évangile que de juste le présenter comme une opinion que quelqu’un peut rejeter sans conséquences réelles. L’évangélisation implique d’appeler les gens à se repentir de leurs péchés et à placer leur confiance en Christ afin d’être sauvés de la colère de Dieu. L’évangile n’est pas seulement une opinion et notre évangélisation doit fidèlement communiquer la véracité universelle et les exigences contraignantes de l’évangile
  5. Faire pression sur quelqu’un afin qu’il prenne une décision. Seul Dieu peut donner la foi et la repentance. Si nous faisons pression sur des gens afin qu’ils prennent une décision, ils pourraient prendre une décision qui n’aura aucune valeur éternelle. Cela peut faussement faire croire à quelqu’un que, par sa « décision », il est devenu chrétien alors qu’il ne s’est pas repenti de ses péchés et n’a pas placé sa confiance en Christ.
  6. Passer trop de temps sur des questions de moindre importance. Bien que nous désirions répondre correctement aux questions des non-croyants, passer des heures à débattre le problème du mal n’est pas la même chose que de prêcher Christ. Ne laissez pas des questions de moindre importance vous garder de présenter le message de la croix.
  7. Mépriser grossièrement les questions et objections des non-croyants. C’est une bonne manière de les offenser et de promptement finir les conversations évangélisatrices. Pierre nous montre comment nous devrions répondre aux questions des non-chrétiens lorsqu’il écrit : « Faites ceci avec douceur et respect, tout en gardant une bonne conscience. » (1 P 3:15-16).

 


Cet article a été traduit par Timothée Davi.

Cet article a été traduit et publié à l’origine par Revenir à l’Évangile, un ministère situé au Québec. Rendez-vous sur leur site Web pour trouver des ressources similaires.

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